C'est l' "Opération Torch" -nom de code- ou la "Guerre des Trois Jours". Mais le Général Noguès, Résident Général de France, fidèle au Maréchal Pétain, décida de résister aux forces américaines, malgré la position contre de S.M. Mohammed V qui avait refusé de se replier sur Fès, comme le lui avait demandé le Général.
A port-Lyautey le 8 novembre 1942, le 1er RTM fut alerté brusquement de nuit à la suite du débarquement, totalement inattendu des forces américaines. Il reçut comme mission impérative après un certain flottement du commandement de rejeter immédiatement les éléments qui venait d'être mis
à terre à Médhia, plage de Port-Lyautey. Le colonel Petit se trouva ainsi confronté au conflit qui opposait son sens du devoir à ses sentiments et comprit aussitôt les graves et douloureuses conséquences des mesures qu'il devait prendre pour accomplir sa mission. Les décisions prises
ne furent pas contestées, car pour les cadres du régiment l'obéissance aux ordres des chefs légitimes était un devoir absolu, indépendant des sentiments personnels .
A Mehdia, jusqu'à l’embouchure de l'oued Sebou, des troupes françaises et des goumiers marocains sont bien postés derrière leurs batteries de canons et leurs mitrailleuses.
9 000 hommes et 65 chars, débarquèrent pour s'emparer de la base aérienne du Port Lyautey.
Les combats sont violents et les Américains souhaitent préserver hommes et matériel. Le général de division Lucian Truscott, en charge du secteur, envoie le colonel Demas Craw à l’intérieur de la ville pour négocier avec le quartier général français de Port-Lyautey. La Jeep au drapeau blanc passe un premier barrage, mais se retrouve sous le feu du second. Craw est tué et sera décoré à titre posthume.le major PM Hamilton, qui parlait couramment le français.qui venait avec le colonel Craw, en parlementaires, sera maintenu au quartier Buchaillard du 1er R.T.Mainsi que leur chauffeur Correy de la compagnie B du 540¥ pris sur la plage avec son jeep .
La dépouille du colonel Craw est conduite à la salle mortuaire de l'hôpital de Port-Lyautey et couverte par le drapeau étoilé qui orne sa propre voiture.le 31er régiment du génie, aux ordres du lieutenant-colonel Peschaud du Rieu, tient la zone du port et l'unique pont, dont une partie sera détruite pour empécher les américains de passer.
Le 10 novembre 1942, après avoir été investie par les forces américaines, la défunte B.A.N fut renommé « Craw Field » par l’état major américain, du nom du colonel Demas T. Craw, officier de liaison USAAF auprès du général Truscott , commandant en chef de l’Opération Torch, tué fâcheusement par un tir de mitrailleuse des forces vichystes alors qu'il venait parlementer.
Du 8 au 11 novembre, près de 200 soldats français et goumiers marocains perdent la vie entre Mehdya et l’embouchure du Sebou, et 88 GI’s tombent sous leurs balles.
Avant de débarquer les américains ont lancè des tracts aux populations en arabe et en français
Pendant l'été de 1946 , un immense incendie de la foret Mamora, de chenes-lièges , dû à un chergui ( vent chaud ) , avait anèanti des bidonvilles , on voyait de la fumèe noire s'èlevait dans le ciel de Kenitra , à des kilomètres . L'aide apportè par les soldats amèricains de la base navale pour ètouffer les incendies est considèrable . Après cet incendie des maisons furent construites par la municipalitè, ce quartier portait le nom de " Maisonettes municipales " un autre fut construit aussi par la Compagnie Immobilère Franco-Marocaine "CIFM" , appelè Diour Jdad " les nouvelles maisons " . Un important bidonville fut èrigè , Douar Rjafallah "Espoir en Dieu" Le dimanche 8 décembre 1946, Moulay Hassan, (future Hassan II) prince impérial et héritier proclamé du sultan Mohammed Ben Youssef, visite la base américaine , invité par le commandant de la base , le capitaine de vaisseau Dudley, L’amiral Mariani estime que cette visite entre dans une opération ourdie par les Américains et se plaint qu’il « aurait dû être consulté au préalable sur l’opportunité d’une semblable visite ». La situation de Port-Lyautey en 1946 est particulièrement délicate et risque à tout moment de déboucher sur un litige entre la France et les Etats-Unis. « Le maintien actuel de l’occupation militaire est en effet contraire aux accords signés et, d’autre part, il ressort de divers renseignements que l’US Navy serait décidée à conserver cette base », souligne alors un rapport secret militaire français. A partir de janvier 1948 les Américains restituèrent officiellement la base aux français, pour eux « The French naval Air Station was fully recommissioned » le transfert d’autorité eut bien lieu et les trois couleurs flottèrent à nouveau en haut du mât de pavillon. La base redevenait par principe sous commandement français, prérogative assuré selon la tradition par un officier supérieur de l’Aéronautique navale, mais comme il se devait d’avoir un grade supérieur à son homologue américain, souvent un major, ce ne fut pas toujours possible et le dernier commandement de la base fut assuré par un officier du service général de la Marine nationale provenant de la spécialité de canonnier... . 1949, la Compagnie des Chemins de Fer du Maroc: 10 villas ont été construites pour le personnel européen, tandis que la construction de 20 logements pour le personnel marocain est projetée. Dès septembre 1949, le North American Savage est en service et les essais de Neptune (Le premier et seul appareil utilisable pour le bombardement nucléaire) sont stoppés mais néanmoins, le Savage et le Midway ne sont pas spécialement fait pour s'entendre et les AJ-1 ne sont embarqués que pour exercices et laissés à terre en temps normal c'est à dire à Port Lyautey au Maroc. En 1950, les Français ont utilisé des terres collectives des Haddada pour agrandir la base aérienne de Kénitra, en échange de la construction de maisons pour la tribu. C'est en novembre 1951 que l'agence United Press annonça la première, à la stupéfaction des milieux politiques et militaires européens : "La marine américaine aurait établi un important dépôt de bombes atomiques à la base aéronavale de Port Lyautey, Maroc. Les amèricains en cette même année aggrandissent eux aussi la base et on peut compter la prèsence de 10000 Gi'S et 8000 employés civils marocains, français et étrangers. ( La plus grande prèsence de soldats amèricains en ètranger après le Japon )
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